En effet, elle a cumulé les performances, à savoir la médaille d'or des championnats du monde 2022 à Abu Dhabi et des Jeux islamiques en Turquie, la médaille d’argent des Jeux mondiaux à Birmingham (Etats-Unis) et le bronze à l’Open d’Antalya en Turquie.
Cette championne a fait ses premiers pas dans le domaine sportif en 2009. «J’étais passionnée et enthousiaste à l’idée de pratiquer le sport et notamment les arts martiaux. J’ai rejoint le club Abtal Sidi Moumen à l’âge de 18 ans et j’ai persévéré dans mes entraînements jusqu’à ma victoire en championnat du Maroc en 2013 », raconte-t-elle dans une déclaration à la MAP.
«Après 2013, j’ai pris davantage confiance et j’ai rejoint, la même année, la sélection nationale de kick-boxing pour disputer en 2014 ma première compétition sous les couleurs nationales et j’ai été sacrée au championnat arabe en Jordanie», indique cette multiple championne du Maroc en kick-boxing, full-contact et muay-thai.
Cette expérience a marqué une montée en puissance de Meriem, qui a enchaîné avec courage et sans complexe d’infériorité, les victoires contre des adversaires plus expérimentées et, par là, les consécrations continentales et mondiales, notamment le titre mondial 2016 en Suède chez les -51 kg.
Ce palmarès « est le fruit d’un travail dur, d’entraînements intensifs et de sacrifices, qui constituent les seuls moyens pour atteindre ses objectifs », a-t-elle assuré. « Après mon titre mondial, j’ai été décorée par S.M le Roi, ce qui m’a donné un coup de pouce moral considérable et m’a motivée pour m’impliquer davantage », a confié Meriem.
Elle a toutefois dû suspendre son activité sportive pendant trois ans, en raison de sa grossesse, puis de la pandémie de Covid, mais c’était loin d’écorner sa détermination. « Grâce au soutien de mon époux et des cadres de la Fédération j’ai repris mes entraînements et j’ai remporté plusieurs titres, notamment celui du championnat du monde de muay-thai à Abou Dhabi 2022 », se rappelle la championne marocaine. Pour elle, le professionnalisme et les bonnes conditions qui marquent les stages de préparation au Maroc et à l’étranger ont activement contribué à l’amélioration de son niveau.
Meriem El Moubarik affirme aussi qu’elle ambitionne d’offrir au Maroc davantage de titres, une quête qui n’est pas donnée à tous, certes, mais qui peut aboutir grâce aux efforts qu’elle consent et à sa confiance en soi.